De nombreux plans de licenciements sont attendus pour la rentrée.
Pourtant des licenciements, comme les licenciements économiques sont non seulement inutiles en termes d’économie pour l’entreprise, mais aussi, destructeurs d’optimisme, consommateurs d’argent public et fragilisant globalement.
N’existe-il pas des solutions pour une reprise plus adaptée ?
A noter que certains secteurs néanmoins, ceux liés à « l’économie de la vie » (la santé, la prévention, l’hygiène, la gestion des déchets, la distribution d’eau, le sport, l’alimentation, l’agriculture, la protection des territoires, la distribution, le commerce, l’éducation, la recherche, l’innovation, l’énergie propre, le numérique, le logement, les transports de marchandises, les transports publics, les infrastructures urbaines, l’information, la culture, le fonctionnement de la démocratie, la sécurité, l’assurance, l’épargne et le crédit), maintiendront, voire embaucheront . Ils sont essentiels à notre vie.
Quelles actions ?
. Le gouvernement a mis en place un panel de mesures pour éviter les licenciements massifs et le maintien des emplois :
1/ le droit social a été profondément modifié au cours des derniers mois. Résultats :
- l’accord de performance collective
- l’activité partielle de longue durée
- le plan de soutien à l'apprentissage et l'embauche des jeunes
2/ diverses mesures publiques de soutien à différents secteurs de l’économie (aéronautique, bâtiments et travaux publics). A cela s’ajoute les plans de relance français et européen relatifs à :
- transition écologique (40 milliards)
- industrie (20 milliards
- subventions européennes (40 milliards)
La reprise économique, et donc celle de l’emploi, passera également par la capacité des entreprises à se réinventer en faisant réellement preuve d’une plus grande agilité :
- dans la gestion de leur portefeuille d’activités. Les tendances business à venir semblent être l’écologie, le bio, l’économie circulaire, le recyclage
- dans leur mode d’organisation et de management (encadrement d’un télétravail raisonné ; l’arrivée des tiers-lieux ; passage d’un management de la défiance généralisée à un management de la confiance personnalisée)
- un pilotage financier fin et rigoureux, notamment dans leur gestion opérationnelle (définition d’un nombre réduit de priorités sur lesquelles l’entreprise doit concentrer ses efforts)
- dans le cadre du suivi du plan de trésorerie
La solution à la reprise passe enfin par l’élaboration d’un plan de relance national basé sur une économie verte et décarbonée, réalisée grâce au numérique, mis en place à l’échelle des territoires et en étroite collaboration avec les entreprises.
Si l’objectif de rentabilité ne doit pas être perdu de vue, il ne peut pas momentanément être la seule stratégie de l’entreprise pour les prochains mois. Ni même être maintenu à des niveaux irréalistes en temps de crise
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