J’ai accepté un défi personnel incroyable grâce à « L’Envie de Mer » d’Antoine de Saint Exupéry

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Dimanche 8 novembre, un visuel qui ressemble à 1 appel du grand large m’interpelle. C’est l’annonce du départ en direct des Sables d’Olonne du Vendée Globe, LA course qui rassemble les pointures de la navigation en solitaire. Mon œil s’attarde sur la punch line de la course 2020 : « Repousser les limites ». Ce slogan me percute en pleine face. « Hey, toi… oui, toi, qu’as-tu fait pour repousser tes propres limites en cette année si spéciale ? »

Aucune réponse ne me vient spontanément…parce que j’ai peut-être « le nez dans le guidon » ?

Certainement parce que, quand on crée sa société, il faut être partout en même temps.

Pourtant, cette réponse était là, tout près de moi.

Au tournant d’une dizaine, à l’heure où certains pensent à raccrocher les gants dans un futur proche, je me suis lancé un nouveau défi.  Je suis arrivé à un stade de ma vie professionnelle où j’ai envie et besoin de faire quelque chose de nouveau, de grand pour moi ; de faire quelque chose qui a du sens.

J’ai sauté le pas et ai décidé de monter ma boite, Proxim’RH.

Sauter le pas, monter sa boîte, lancer son business… quelle que soit la formule employée, ça fait toujours flipper. Un peu plus peut-être encore en pleine crise.

Une folie ? Certes, mais on ne vit qu’une seule fois.

Après avoir hésité pendant des semaines, des mois, je me suis lancé. Il me manquait l’opportunité.  Voilà qu’elle s’impose à moi avec violence : la crise sanitaire tout d’abord et une rencontre avec une personne hors du commun, ensuite.

Comme l’évoque Renaud, pas moi, l’autre, dans sa chanson. : « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme ».

La crise sanitaire, en tant que DRH à temps partagé, m’a mis sur le pont en urgence pendant des douzaine semaines. Le confinement d’abord, le déconfinement ensuite. Pas un instant de répit. Contrairement à d’autres, j’étais au taquet jour et nuit pour accompagner des dirigeants de pme dans cette déferlante qui leur tombait brusquement dessus. 

Quelques temps auparavant, il y a eu une rencontre hors du commun lors d’un Tedx. Comme la participation des femmes au Vendée Globe a été déterminante pour l’avenir de cette compétition, cette rencontre l’a été dans mon projet de création d’entreprise.  

C’est une femme aux talents multiples et remarquables. Avec deux créations de société à son actif, entre autres, autant vous dire que son expérience m’est utile.

Avec intelligence et finesse, elle m’a pris au mot.  Elle a su me challenger, me faire sortir de cette fameuse « zone de confort » dans laquelle j’étais installé depuis quelques années.

Vous la connaissez peut-être :  elle est très active ici (nom en MP ????).

Je lui dois beaucoup, notamment un site et une plaquette qui suscitent admiration et parfois jalousie.

Mais son aide va bien au-delà : elle m’accompagne pas à pas dans la construction et le développement de Proxim’RH.

Elle me fait franchir chaque obstacle avec une facilité déconcertante. Comme seul un cavalier émérite sait le faire avec son cheval dans une compétition relevée. Toutes ces semaines et ces mois n’auraient pas été possibles sans son accompagnement patient et bienveillant.

Aujourd’hui, nous préparons ensemble un évènement déterminant pour la suite de l’aventure.

Une autre femme a joué un rôle crucial et complémentaire : mon épouse, bien sûr.  

Il ne faut pas oublier que, créer une entreprise, c’est changer radicalement de vie. Ce changement n’est pas uniquement personnel. Il entraine les proches. Rien n’aurait pu se faire si elle n’avait pas été la première à adhérer au projet. Je l’en  remercie.

 

Conclusion:

Concrètement, repousser ses limites signifie aller vers l’inconnu. C’est avoir de la volonté de faire quelque chose que vous ne pensez pas pouvoir faire et s’ouvrir à des surprises.

En d’autres termes, c’est prendre certains risques. Mais pas seul. Accepter de se faire accompagner (bousculer parfois ?). Sortir de ce petit cocon douillet…mais qui finit par paralyser, asphyxier. Dépasser ses limites, c’est revenir aux commandes de sa propre vie.

C’est se donner tous les moyens d’être la personne que nous voulons être.